Circuit voiture et à pied, repéré sur la carte avec de nombreux villages abandonnés
Via le tunnel de Bielsa, la route me mène d'abord à Escalona, puis au charmant village de PUERTOLAS
Pour me garer là;
Il a fallu passer par cette ruelle
à 25 % de penteLa tour de l'ancienne prison
Après Puertolas, me voici à Bestué
Tiens! des mounaques ? Comme à Campan
Cheminée typique aragonaise
L'église de Bestué, tout à fait dans le style de la région
Animal très curieux qui me suivait le long de la clôture
Un autre genre de cheminée
Les Sestrales
El Castillo Mayor
Prairies en terrasse, énormes travail des anciens
C'est maintenant, la visite du village inhabité d'Escuain
Après Escuain, voici bientôt Vio
La vue depuis les alentours
Vio, dont la petite église a été restaurée il y a peu
Maintenant, direction Fanlo avec ici un point de vue aménagé sur le canyon d'Anisclo
Los Sestrales
Une partie du canyon d'Anisclo
Le rio Bellos
En face le hameau de Sercué, longtemps inhabité, mais dont quelques maisons ont été restaurées et une piste d'accès a été crée
Je me trouve à Fanlo et constate que la piste menant au village inhabité de Ceresuela a une barrière à l'entrée.Je ne sais pas du tout ce qu'il y aura plus loin, et espère ne pas devoir faire demi-tour
La piste est relativement bonne, excepté des trous, de la boue par endroit, quelques cascades qui passent sur la piste et une à passer à gué.
Malheureusement, la facilité est terminée, et au 6ème kilomètre, on dirait que personne n'est passé par là depuis des années. J'ai du descendre plusieurs fois de la voiture pour enlever des rochers ou m'en servir pour combler des ornières trop profondes; très souvent une des quatre roues ne touchait pas le sol à l'occasion des franchissements d'obstacles
Au bout d'une bonne heure, enfin le village de Ceresuela (signe que je ne m'étais pas trompé de chemin)
Une fois passé le village, la piste défoncée a continué à me causer des soucis, avec passage à gué d'un rio, il a fallu même user de ma hachette pour couper quelques branches et grosses ronces. J'ai été surpris sur toute cette partie par la multitude de très grands lézards verts dans les parties rocailleuses.
Enfin, au bout d'un temps qui m'a paru interminable, je retrouvais enfin une piste à peu près convenable à hauteur du village de Yeba (habité) et de Campol (abandonné).
Au bout, enfin la nationale 260, qui m'a semblé une autoroute après ce que je venais de traverser.
Quelques kilomètres avant d'arriver à Ainsa, je fais une dernière halte pour aller visiter un dernier village, celui de Janovas. Ce village, comme d'autres dans la vallée du rio Ara, a été exproprié de force
Un projet de barrage remontant à 1917 et abandonné seulement en 2001 a provoqué expropriations et déracinements, dévitalisé une partie de la vallée et contribué ainsi à saper les équilibres naturels et socio-économiques déjà fragilisés d'une région de montagne . Il a accentué , sur les rives du río Ara et la Solana , le dépeuplement déjà bien engagé du Sobrarbe, une des régions les moins densément peuplées d'Espagne et d'Europe...
La suite des explications en français sur :
http://argov.perso.sfr.fr/sig/espagne/janovas/janovas.htm
Voir aussi cet autre article : http://www.revue-pyrenees.com/spip.php?article569
Pèle mêle, les photos de ce village
Après s'être garé près de la nationale, on accède après un quart d'heure de marche, au village par ce joli pont suspendu
Le rio Ara
Une seule maison est en cours de restauration pour l'instant
L'abreuvoir et les fontaines
L'église est sur la hauteurs un peu à l'écart du village
Ce devait être la sacristie
Les travaux, avec ici les sorties d'eau, avaient déjà commencé
Fin de cette journée chargée
Magnifiques photos de Janovas que je visite depuis plus de 30 ans .l' ecole est constrite ainsi que l'ancien pont en beton et deux autres maison et le four a pain. Beau travail.
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